Certaines espèces comestibles sont vendues comme très rustiques. Elles peuvent pousser dans des régions froides.
Oui, MAIS… pousser ne veut pas dire fructifier.
Leur floraison est bien souvent en plein hiver (janvier, février). Du coup, les fleurs gèlent. C’est le cas de l’Agrume rustique et du Néflier du japon. L’arbre est bien là, mais vous n’êtes pas près de faire une récolte.
Certains demandent aussi un minimum d’heures d’ensoleillement pour que les fruits mûrissent. Je pense notamment au :
- Bananier rustique
- Avocat
- Fruits de la passion
- Noix de pécan non sélectionné
- Aux noix géantes d’amérique comme certaines variétés de noix “bijoux”
Ils ont besoin de 2 500 heures de plein soleil par an pour vous donner des fruits mais pas forcément de fortes chaleurs.
Dans certaines régions (PACA, zone Littorale) ou les années caniculaires dans les autres régions, on pourra avoir ces fruits si on arrose. Dans les serres on peut créer un microclimat, mais c’est souvent beaucoup de travail pour pas grand chose en récolte et en saveur
Louyer Henri
says:Bonjour. Je trouve cet article très intéressant. Un exemple, j’ai récupéré des graines de néflier du Japon dans un jardin de la Côte d’Azur et je les ai semées chez moi en Bretagne. Vingt-cinq ans plus tard, je n’ai toujours pas mangé de nèfle.
Après la collectionnite de plantes comestibles, il y a la collectionnite de livres sur la “forêt comestible”. J’ai les livres de Patrick Whitefield, de Martin Crawford et de Fabrice Des jours, mais pas celui de Damien Dekarz. Là, il n’y a pas de solution, à part aller feuilleter une nouvelle mouture dans une librairie et voir si on gagne quelque chose à en avoir un de plus. (Et j’espère que le livre de Franck me plaira).
Limiter le nombre de plantes comestibles dans un jardin-forêt me semble une bonne démarche, soit pour des raisons financières, d’espace ou de productivité.
J’ai réussi à trouver un terrain qui me convient : une ancienne plantation d’épicéas, restée en friche dans les Monts d’Arrée, j’ai un Ph 4. J’espère trouver quelques conseils dans le livre de Franck.
Bon courage !