Activités de jardinage à La Forêt Nourricière
12 avril au 2 juin 2020


Clarence et sa compagne Margot ont préféré passer le confinement à la campagne à Simplé plutôt qu´à Rennes.
Ils ont travaillé aux côtés de Franck, pour faire avancer nos recherches en phytosociologie.
On vous laisse découvrir en image les chantiers qu´ils ont réalisés !
Chantier 1 – Couvre sol en bordure du Jardin-Forêt
13 – 16 avril
Plantation de bulbes de narcisses, de muscaris et de sedums montanum en bordure du jardin-forêt pour empêcher les plantes «indésirables » (adventices) de rentrer dans le jardin-forêt. Ces plantations font office de “barrière de vivaces”.


Chantier 2 – Plantation d’une haie fruitière sur la zone de maraîchage
13 avril – 15 avril
Grelinage du sol, création de trous pour accueillir les arbres, plantation de fruitiers (cognassier, prunier abricot, nachi, poirier André Desportes, grenadier, pommiers, cornouiller) avec fumiers au fond des trous et copeaux de bois en surface.


Chantier 3 – Création d’un bac de culture aromates le long de la maison
14 – 16 avril
1. Pilonnage d’une dalle de béton accolée à la maison à la pioche et à la barre à mine pour approfondir un renfoncement déjà existant (jusqu’à 30 cm de profondeur) et y créer un bac de culture. Excavation et tri des matériaux. Remplissage avec un lit de terre puis un lit de bentonite (litière pour chat) à 15 cm de profondeur. Nous avons ensuite ajouté jusqu’à la surface un mélange de 2/3 de terre 1/3 de fumier et un seau de cendre. Pour finir, des copeaux de bois en surface. Plantation de sauge officinale en association à la vigne pour éviter la cloque.


25 avril
2.Plantation de tomates saint pierre, ail des vignes, ail rocambole, coriandre, verveine, romarin.

Chantier 4 – Dessouchage des arbres d’ornement dans le jardin près de la maison
18 avril
Dessouchage de quatre arbres d’ornements à la bêche et à la pioche, broyage des branches de moins de 3 cm de diamètre.


22 avril
Dessouchage d´un noisetier à la pioche en conservant le système racinaire.
Franck disait ”nos recherches sur les systèmes racinaires continuent !” 😉


Chantier 5 – Haie de cassis, casseilles, consoudes le long du poulailler
24 avril
Désherbage, création de trous avec le transplantoir de 30 cm de profondeur pour accueillir les cassis et les casseilles (collet en surface), espacement de 50 cm, fumiers au fond des trous et plantation. Plantation de pieds de consoudes transplantés entre chaque cassis/casseilles.
La moitié des fruits seront pour les poules et l’autre pour nous !


Chantier 6 – Rénovation d’un petit hangar accolé à l’atelier, enterrement gaine électrique et installation bâche sous hangar
26 avril
Début du chantier, désherbage, dessouchage d’un noisetier et d’un saule, fixation fils de fer avec tendeurs au mur pour guider les groseilliers et la vigne. Franck a guidé la vigne en la faisant grimper sur le lilas puis dans l´eucalyptus !


29 avril
Nettoyage de l’ancien poulailler, excavation et stockage de la terre de surface pleine de fientes de poules riches en azote, démontage pour rénovation.


1er mai
Installation des chevrons et des pannes faîtière et sablière, puis des pannes intermédiaires. Pose et fixation des tôles (perçage puis vissage dans les chevrons de bois). Renforcement de la structure bois avec des cales et des goussets.


5 Mai
Clarence creuse une tranchée de 30 cm de profondeur environ pour enterrer la gaine électrique qui sert à alimenter l’atelier en électricité. On pourra ainsi circuler plus facilement.


8 mai
Installation d’une bâche sous le hangar pour éviter la pousse d’adventices puis de dalles de bois pour éviter que les matériaux stockés sous le hangar aient les pieds dans l’eau.


Chantier 7 – Création d’un nouveau bac de culture et installation d’une citerne de récupération d’eau pluviales
Margot et Manon (une autre woofeuse volontaire), désherbent autour des groseilles et de la vigne, le long du mur du voisin et aplanissent le terrain pour préparer la création du nouveau bac de culture. Installation d’un repère (grâce à une corde) pour le futur emplacement des dosses pour créer le bac de culture. Choix puis découpe des dosses à la scie circulaire. Découpe de bandes de bâche pour protéger les dosses : on fixe à l’agrafeuse murale les bâches aux dosses pour protéger l’intérieur des dosses (côté intérieur du bac de culture), on fait passer la bâche sous la dosse et on la faire revenir sur le chemin pour éviter que des adventices poussent le long des dosses.


9 mai
Fixation de la gouttière pour récupérer les eau pluviales du hangar. Mise en place d’une palette sur des parpaings pour installer une citerne de stockage des eaux pluviales. La citerne est surélevée pour que l’on puisse déverser l’eau de la cuve dans un large récipient et ainsi y plonger un arrosoir pour le remplir plus rapidement. Mise en place d’une pompe qui prélève l’eau dans le puits et l’achemine jusqu’à la cuve.
Tressage de la vigne avec une corde pour la fixer sur le toit du hangar.


12 mai
Tri des déchets, nettoyage du chantier, mise en déchetterie.


14 mai
Les machines sont à présent à l’abri de l’eau de pluie, de la corrosion.


Chantiers divers – Désherbage, débroussaillage, plates-bandes de cultures et plantations
Jardin près de la maison : Plantations dans le bac de culture
1er mai
Désherbage profond et minutieux, ajout de bentonite à 20 cm de profondeur puis plantation de salades.


Jardin près de la maison : débroussaillage
6 mai
Après avoir attendu la fin de la floraison du lilas, Franck les a tronçonné dans l’idée de dégager l’espace et y créer, plus tard, une tonnelle sur laquelle il pourra faire courir l’actinidia (Kiwi) et la vigne. Broyage des végétaux pour en faire du BRF et les épandre sur les bacs de culture.


Jardin-forêt : Carrés de patates
19 avril
Désherbage, grelinage, enfouissement des patates, ajout de deux brouettes de fumier, un seau de cendres, second grelinage et recouvrement de copeaux de bois.


Jardin-forêt : Préparation de plates-bandes de culture
26 avril
Délimitation de la zone de culture avec des cordes, grelinage, ajout de fumier, cendre et jeune BRF (bois raméal fragmenté) ensuite recouvert par la bâche pour accueil futur de cultures.
28 avril
Plantation de fraises dans la bâche.


Jardin-forêt : Plantations et pousses
1er mai
Plantation de tomates dans le jardin-forêt.
Tel un système solaire en développement, l’artichaut se plaît dans la haie N°1, on compte près de 20 fleurs !


25 mai
Les semis de haricots rame violet ainsi que les haricots orteil de prêcheur ont bien pris !


Forêt-jardin : Butte de culture
1er mai
Butte avec des blettes, des pommes de terre, de l’ail vivace, du poireau vivace, des cornichons sauteurs, des pannais, des salsifis, de la mauve, et autres plantes vivaces !

Espace maraîchage : Plantations
25 mai
Plantations


Clarence est porteur du projet CycleHope qui expérimente et partage les initiatives autour de la permaculture.
La prochaine étape pour lui? Aller voir des lieux alimentaires de plantes médicinales, de soins…avant de montre son propre lieu autonome à Rennes ! On lui souhaite bonne route sur ce chemin 😉
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Veronique Loriou
says:Votre journal me donne plein de pistes pour mon tout petit jardin! Encouragements particulier à Stephane Baty qui a du vous rejoindre récemment ; ta formation aura des retombés sur les jardiniers en herbe que nous sommes! Bon apprentissage à toi et à bientot!
amélie barral
says:Merci Véronique, je suis ravie de savoir que cet article vous inspire !
Sylviane
says:J’oubliais! quel est l’avantage des consoudes specifiquement entre cassis et casseilles svp, merci!
Tony Hebert
says:La consoude est une plante couvre sol, qui apporte de l’azote 😉
Sylviane
says:Quel bonheur cette déambulation textes explicatifs et photos, et pleins d’astuces partagées, merci !! On imagine la somme de boulot quand même, comme quoi ensemble on va loin..
Je retiendrai les vivaces en bordure de forêt-jardin et le partage des casseilles avec les poules;-)
Bravo aux 2 woofers pour ce reportage !
Sylviane (stagiaire de Franck durant un week-end au Bouchot;)
Géraldine
says:Super boulot ! Merci pour le partage !
amélie barral
says:Merci, ça nous fait tellement plaisir de vous inspirer 🙂
steph
says:Article super interessant pour son avant/apres, divers sujets etc…pourquoi mettre du bentonite ? votre fumier est de quel animal? vous l’incorporez decomposté et non frais? Merci
amélie barral
says:Bonjour Steph,
On met du bentonite car ça a un pouvoir absorbant et cela permet de garder l´humidité dans le sol…à moindre coût !
C´est une astuce “maison”.
C´est du fumier de poules frais 😉
Cool Kevin
says:Hello,
joli travail rien à voir avec ce que j’ai connu en juin 2019.
courage pour la suite
Amélie et Kevin de Belgique
amélie barral
says:Oui ça a bien évolué ! 😉
Véronique LE HIR
says:Merci pour ce partage !
amélie barral
says:Un plaisir !
Mathieu
says:J’ai bien aimé lire ce journal de bord : ça m’a inspiré, soutenu dans mes propres actions et j’ai appris certaines choses (les plantes pour contrer l’enherbement spontané par exemple). Merci pour votre travail de rédaction et de photos !
amélie barral
says:Votre commentaire met du baume à notre coeur et nous donne de l´energie pour continuer à partager et inspirer le plus grand nombre, merci !