Il faudra bien choisir les essences en fonction de votre région et de votre climat et veiller aux différents partenariats entre les plantes que vous mettrez dans votre jardin-forêt en fonction de la vigueur, de la morphologie des parties aériennes et racinaires, de l’allélopathie (substances chimiques) et de la sexualité.
Si vous voulez améliorer la stabilité de l’écosystème, il faudra essayer d’augmenter la biodiversité en créant un contexte favorable à de nombreux auxiliaires :
- Oiseaux (passereaux, rapaces, etc.)
- Mammifères (hérissons, chauve-souris, etc.)
- Reptiles et batraciens (lézards, couleuvres, orvets, crapauds, grenouilles, etc.)
- Insectes (carabes, perce-oreilles, syrphes, chrysopes, mangoustes Ichneumon, etc.)
On privilégiera l’apparition et l’augmentation de ces auxiliaires en leur mettant des nichoirs, des abris (tas de pierres, bassins, perchoirs en hauteur, tas de bois, paille, hôtels à insectes) et en leur donnant les plantes et les ressources alimentaires adéquats (voir ouvrage : “Permaculture en Climat Tempéré“, en vente sur le site.)
Même si votre jardin ne fait que 100 m², vous pouvez quand même copier le modèle de la lisière de forêt : par exemple, au nord dans la partie canopée, vous pourrez mettre quelques petits arbres fruitiers au feuillage clairsemé (pêcher, poirier, pommier colonnaire) et séparer avec des bosquets de petits fruits la partie potagère que vous implanterez plein Sud (voir les différentes associations proposées dans l’ouvrage “Permaculture en Climat Tempéré”).
Note générale : Toutes les essences citées ne peuvent pas pousser dans le même biotope. Il faudra composer des combinaisons en fonction des spécificités du lieu : zone de rusticité, ensoleillement annuel, pH du sol et de la roche mère, type et profondeur du sol, pluviométrie, arrosage possible ou pas, etc. Tous ces facteurs influenceront le choix des espèces, des variétés, des porte-greffes, la densité et l’espacement des plantations, les stratégies et surtout, les récoltes ! (voir le livre “Ressources Végétales en Climat Tempéré” en vente sur le site.
Pollinisation : en fonction des reproductions dioïque, monoïque et hermaphrodite, entomophile et héliophile, il faudra choisir les bons partenaires sexuels et les placer judicieusement en fonction du vent ou du parcours des abeilles sociales. Si les abeilles sociales sont absentes, développer les niches écologiques des osmies, bourdons, mégachiles, abeilles charpentières, maçonnes ou cotonnières qui les remplaceront.


Tab
says:Bonsoir,
petite question : le tableau si lit par ligne pour une meilleure association des plantes ?
Tony Hebert
says:oui
Lionel
says:Merci pour cette synthèse.
Marion THIBAULT
says:Bonsoir,
Tout d’abord je vs souhaite une belle année 2021, qu’elle soit vs apporte tout ce que vs souhaitez du fond du coeur.
Je me permets de vs contacter car j’ai un ami qui souhaite cultiver en permaculture un terrain qu’il a acheté en Côte d’Ivoire (Cassamance). Il m’a demandé des conseils pour la culture en strates, je lui ai donné des graines et maintenant il souhaite mettre en oeuvre tout cela en Afrique.
Connaitriez-vous / auriez vous des références sur des modèles de forêt nourricière que je pourrai lui transmettre afin que les premiers résultats soient concluant et ne lui fasse pas perdre espoir.
Dans l’attente de vs lire,
Cordialement
Marion T.
Grégory
says:Bonjour,
Merci pour le tableau qui est très bien fait ! J’adore.
Je découvre avec bonheur votre site qui aide, donne des d’idées à un débutant comme moi, qui me lance , enfin dès que j’ aurait mon terrain.
J’ai
Grégory.
Tony Hebert
says:Merci beaucoup de votre retour 😉